La plus petite possession française et la seule dans le pacifique nord
Un rocher au bord d'un atoll d'eau douce. Une superficie d'à peine 7 km2. Isolé à 1100 km des côtes mexicaines Aucun habitant.
Découvert par un navigateur espagnol au début du XVIe siècle, elle fut d'abord appelée Islà de la Pasion Redécouverte au XVIIIe siècle par un pirate anglais dont elle conserva le nom, Clipperton.
Exploitée très peu de temps au XIXe siècle pour son guano de qualité médiocre, par les Américains puis les Anglais. Revendiquée par la France sous le Second Empire, mais considérée par les Mexicains comme un héritage de l'Espagne au moment de leur indépendance.
Occupée à ce titre par toute une garnison mexicaine dès le début du XXe siècle. Abandonnée par les mineurs anglais du fait de la qualité médiocre du guano, la garnison fut oubliée pendant plus de trois ans par la Révolution mexicaine et la première guerre mondiale. N'y survivrons que 3 femmes et 8 enfants.
L'arbitrage demandé au roi d'Italie l'attribuera finalement à la France, ce que conteste encore maintenant le Mexique. Un temps considérée comme position stratégique près du canal de Panama. Utilisée un moment comme base navale et station météo américaine.
Aujourd'hui Clipperton est toujours le plus petit territoire français, administré depuis la Polynésie. Elle n'est ni un département ni une communauté d'Outre-mer.
L'île est considérée comme faisant partie du patrimoine domanial français, au même titre que certains châteaux comme Chamborg, les mairies, les routes, les écoles ou les prisons.
La France toutefois n'est pas prête à laisser Clipperton aux Mexicains, car elle y voit un intérêt économique, les eaux territoriales, pourtant non exploitées, couvrant une superficie grande comme la France métropolitaine.
Un film documentaire de Florent Leone et de Christophe Weber (2018)
" Mai 1940. L’Allemagne envahit la France qui s’effondre. Pour beaucoup d’hommes d’extrême-droite, patriotes et nationalistes avant tout, cette défaite est inacceptable. À Londres, le monarchiste Gilbert Renault intègre les services secrets gaullistes.
Il y retrouve d’anciens membres de la Cagoule, une organisation terroriste d’extrême-droite qui a sévi avant-guerre. Pendant ce temps, à Vichy, le Commandant Georges Laustaunau-Lacau et sa secrétaire Marie-Madeleine Fourcade soutiennent la Révolution Nationale du Maréchal Pétain mais préparent en secret la revanche.
En zone Occupée, une organisation clandestine voit le jour sous l’impulsion d’hommes issus de diverses mouvances d’extrême-droite : l’OCM (Organisation Civile et Militaire). L’extrême-droite, présente en force dans ces premières heures de la Résistance, joue aussi un rôle à Alger où un groupe de comploteurs aide les anglo-américains à débarquer en 1942.
Mais également au sein du plus gros mouvement de Résistance, Combat, dans lequel les monarchistes Pierre de Bénouville et Jacques Renouvin assument d’importantes fonctions. Finalement, à la Libération, l’expérience de la guerre a fait évoluer idéologiquement et politiquement nombre de ces hommes, délaissant notamment leur antisémitisme de jeunesse. " (film-documentaire.fr)
Pascal Ory, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Olivier Wieviorka, historien et enseignant-chercheur à l'Ecole Normale supérieure de Cachan et Simon Epstein, professeur et chercheur à l'université hébraïque de Jérusalem, évoquent la question.
Après la défaite de 1940, beaucoup d'hommes de gauche se fourvoient dans la collaboration par pacifisme et anticommunisme.
Les plus modérés soutiennent la politique de collaboration de Vichy, comme l'ancien ministre du Front populaire Charles Spinasse.
Mais c'est à Paris que se regroupent les partisans les plus durs de l'Allemagne. Deux grands partis à la solde des Allemands émergent : le premier est le PPF de l'ex-communiste Jacques Doriot, le second celui du néo-socialiste Marcel Déat. A la Libération, les collabos sont traqués et jugés. Ou se font oublier.
Pascal Ory, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Olivier Wieviorka, historien et enseignant-chercheur à l'Ecole Normale supérieure de Cachan et Simon Epstein, professeur et chercheur à l'université hébraïque de Jérusalem, évoquent la question.
documentaire de Jean-Pierre Devillers sur France Télévision (2015), d'après le livre de Grégory Auda « Les Belles Années du « milieu » 1940-1944. Le grand banditisme dans la machine répressive allemande en France » (Michalon, 2002)
Un nombre, le « 93 », ou une artère parisienne, la « rue Lauriston ». Dans les deux cas, un même effroi. Celui que suscitait dès les années d’Occupation l’adresse d’une officine de la Gestapo, un « bureau d’achats » pour le compte de la Wehrmacht, tenu par des Français à la réputation sulfureuse. A sa tête, un homme, Henri Lafont. En fait l’individu s’appelle Henri Louis Chamberlin. Il est né en 1902 à Paris dans un milieu populaire, s’est retrouvé livré à lui-même à 11 ans, orphelin de père et abandonné par sa mère.
De menus larcins en infractions banales, il passe de maison de correction en colonie pénitentiaire ou en prison, ponctuant de petits boulots une existence misérable. Un repris de justice dans la France des années 1930 n’ayant guère de perspective même si, fuyant le bagne, il dissimule son passé sombre en changeant de nom. C’est sous celui de Lafont qu’il va toutefois saisir sa chance. Sous les verrous quand l’exode de l’été 1940 conduit au transfert des prisonniers parisiens, Lafont s’enfuit du camp d’internement de Cepoy (Loiret) en compagnie de deux Allemands internés là pour espionnage au profit des nazis.
Audace et cruauté
De retour avec eux à Paris, désormais contrôlé par les soldats du Reich, Lafont va concrétiser le rêve de « participation indigène » à l’œuvre d’Hitler prôné dès Mein Kampf. Pour convaincre les nouveaux maîtres de l’employer, l’homme va multiplier les coups d’audace. Quand il exige en août, hors toute légitimité, la libération de gars incarcérés à Fresnes, pour s’en constituer une équipe, il braque l’occupant. Mais quand il enlève un leader belge de la résistance aux nazis réfugié à Toulouse, qu’il le ramène, ligoté dans le coffre de sa voiture, au siège parisien de la Gestapo, qu’il l’y torture lui-même et peut se prévaloir d’avoir démantelé son réseau, Lafont gagne la confiance des nouveaux maîtres.
S’en suivent près de quatre années d’exactions où, à la tête d’une brigade de repris de justice, de bandits et d’escrocs, Lafont règne en maître mafieux.
trois films de patricio guzmÁN RÉalisés entre 1973 et 1979
L'insurrection de la bourgeoisie Le coup d'État militaire Le pouvoir populaire
Depuis 1970, Salvador Allende, élu sous la bannière d'un socialisme révolutionnaire qui a enthousiasmé le peuple ouvrier, préside le Chili. Mais l'opposition de droite, notamment le parti démocrate-chrétien, largement assisté par la CIA qui voit d'un mauvais œil l'instauration d'un nouvel élan marxiste en Amérique du Sud, cherche par tous les moyens à renverser le gouvernement. Par la voix des urnes, d'abord : le renouvellement du Parlement en mars 1973 est l'occasion d'une offensive électorale de la droite, qui se traduit par un semi-échec : la coalition de droite n'a pas engrangé les 60 % nécessaires pour destituer constitutionnellement le président. Qu'importe. Puisque le processus démocratique ne joue pas à leur avantage, l'opposition et Washington entament une campagne de désorganisation du ravitaillement de la population, via la destruction des stocks et le sabotage des semailles paysannes. Les organisations fascistes, de leur côté, sèment le chaos social pour justifier un futur coup d'État. Le mouvement Patrie et Liberté, par exemple, bénéficie du soutien financier des grandes entreprises et du Département d'État à Washington, qui a également infiltré ses agents instructeurs dans les milices pour les former à la terreur. Le basculement de la classe moyenne dans l'opposition fascisante, via une grève des transporteurs qui bénéficie du soutien des étudiants catholiques et du parti démocrate-chrétien, enfonce le dernier clou dans le cercueil de la démocratie. Le 29 juin, une tentative de putsch est lancée par des officiers contre le palais présidentiel de la Moneda.
Le travail d'une vie Tourné avec des pellicules fournies en France par Chris Marker, La bataille du Chili est un monument du documentaire, qui capte dans une saisissante fresque cousine du cinéma direct les derniers mois qui ont précipité un pays violemment divisé dans la dictature, ou, comme son réalisateur le qualifiera dans le quotidien Le monde, "l'agonie d'une expérience révolutionnaire". Alors tout jeune documentariste, Patricio Guzmán (Mon pays imaginaire, La cordillère des songes), qui a entrepris de filmer l'exercice du pouvoir socialiste dès 1970, ne sait pas encore qu'a débuté pour lui le travail d'une vie : la sauvegarde et la transmission d'une mémoire écorchée vive, traumatisée par la dictature de Pinochet. À l'époque, les caméras du cinéaste sont partout, des usines en débrayage où il immortalise les réunions d'ouvriers tentant de faire advenir une autogestion populaire en passant par l'effervescence insurrectionnelle de l'été 1973 dans les rues de Santiago, jusqu'au palais présidentiel en flammes que filme son monteur depuis le toit voisin des bureaux de la production, le jour du coup d'État. Guzmán et son équipe paieront eux aussi un lourd tribut à la dictature : après avoir été arrêté et emprisonné, le réalisateur s’exilera à Paris, où il réside toujours. Le dernier épisode de la trilogie, consacré à l'idéal d'un "pouvoir populaire" qui fut près de se concrétiser avant d'être écrasé par la répression, est dédié à son opérateur image, Jorge Müller Silva, arrêté par la police militaire de Pinochet en 1974 pour – à l'instar de milliers de Chiliens – ne jamais reparaître.
Série de documentaires de l'historien Patrick Boucheron sur ARTE
-399 Le procès de Socrate 11 juin -323 Mort d'Alexandre le Grand +33 La crucifixion de Jésus +79 La destruction de Pompéi 622 L'an 1 de l'Islam 25 août 1270 Mort de Louis IX 1347 La peste noire en Europe 14 mai 1610 L'assassinat d'Henri IV 1911 La conquête de Pôle Sud 6 août 1945 Hiroshima 17 octobre 1961 Un massacre colonial à Paris 11 septembre 1973 Coup d'État de Pinochet au Chili
Le médiéviste Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, explore des dates marquantes de l’histoire, des trésors artistiques ornant la grotte de Lascaux, en 18 000 avant notre ère, au coup d’État militaire contre le président chilien Salvador Allende, le 11 septembre 1973. Mobilisant son talent de conteur, associé à une animation qui s’appuie sur une riche iconographie, et convoquant éclairages de spécialistes et approche réflexive, l’historien bouscule notre regard sur des événements majeurs et les traces qu’ils ont laissées dans les mémoires, en les replaçant dans une perspective globale et en assumant les incertitudes de la science historique.
Prague 2018, des ouvriers retrouvent des bobines dans un entrepôt. Ce sont les images du Procès Slansky, 1952, macabre mise en scène stalinienne où quatorze dignitaires communistes accusés de crimes imaginaires durent faire l’aveu de leur fausse culpabilité. Le film retrace la trajectoire de trois accusés, brisés par un monde qu’ils avaient contribué à édifier.
« Entre 1982 et 1985, une violente série de meurtres terrorise la Belgique. Au total, 28 personnes sont tuées et 22 sont blessées. Malgré les nombreuses attaques, les auteurs de ces crimes n’ont jamais été arrêtés. En 2025, il y aura probablement prescription et le dossier sera officiellement bouclé. Dans cette série documentaire, Serge Hologne, originaire du Brabant-Wallon, et une équipe de jeunes journalistes, partent à la rencontre des principaux protagonistes de cette affaire et examinent les questions qui hantent encore la Belgique. Ils se focalisent sur les indices retrouvés et étudient deux pistes existantes pour tenter d'éclaircir ce mystère : la piste des anciens gendarmes et la piste française. Voici l’histoire — détaillée et dramatique — des "Tueurs du Brabant". »
Baudouin, le roi ambigu - 11 épisodes mis en ligne en janvier et février 2024
De la mort accidentelle de sa mère, la Reine Astrid, en 1935, dans la voiture conduite par son mari, le roi Léopold III, alors qu'il n'avait encore que 5 ans, en passant par la guerre, l'occupation allemande, Léopold III qui se rend aux Allemands, alors que le gouvernement Pierlot s'exile à Londres et l'exhorte à les suivre, la question royale qui en résulte, l'abdication, Baudouin montant sur le trône plus tôt que prévu, à 20 ans à peine, l'indépendance du Congo, l'assassinat de Patrice Lumumba, sa rencontre avec le futur cardinal Suenens et le Renouveau charismatique, la recherche d'une épouse pour Baudouin par Veronica O'Brien, cofondatrice avec Suenens de l'Association FIAT au sein du Renouveau charismatique, son mariage avec Fabiola, les relations plus que troubles avec le dictateur fasciste Francisco Franco, son refus de signer, en 1990, la loi de dépénalisation partielle de l'avortement, l'entourloupe de « l'empêchement de régner », sa mort, le 31 juillet 1993 à Motril, Espagne, à 62 ans.
Épisode 1 : Le temps des épreuves 00:00:00 Épisode 2 : De l’exil vers le trône 00:20:38 Épisode 3 : Triste Sire 00:42:17 Épisode 4 : Le Roi, la foi, Franco et Fabiola 01:05:45 Épisode 5 : Rupture 01:28:16 Épisode 6 : Notre cher Congo 01:49:12
Épisode 7 : Cet insolent de Lumumba 02:14:55 Épisode 8 : L’élimination 02:40:32 Épisode 9 : Fédéraliste mais pas trop 03:02:07 Épisode 10 : Un cas de conscience 03:22:24 Épisode 11 : Une foi absolue 03:51:48
SOMBRE BELGIQUE - RTBF - 2023-2024
BAUDOUIN, le roi ambigu - RTBF - janvier-février 2024
Question royale
Prestation de serment de Baudouin
Première visite au Congo en 1955
1960 - rencontre avec Kasa Vubu et Lumumba
Mobutu entre en scène
Tshombé proclame et fête l'indépendance du Katanga
Arrestation de Patrice Lumuba
Lumumba transféré au Katanga
Une des visites de Baudouin à Mobutu
Mariage de Baudouin et Fabiola
Fabiola, une proche du dictateur Franco
Baudouin et Fabiola
La vie de Veronica O'Brien
L'hagiographie de Baudouin par Suenens
Nouvelle édition de 2023 avec inédits de sa correspondance privée
Suenens - 1987
Suenens et O'Brien
Baudouin et Jean-Paul II
Baudouin refuse de signer la loi sur la dépénalisation partielle de l'avortement
La crise constitutionnelle qui aboutit à « l'empêchement de régner » pendant 2 jours, inventée par le Premier Ministre Wilfried Martens
Visite populaire au Palais royal après le décès de Baudouin
1993 - Mort de Baudouin
Fabiola porte le blanc du deuil, typique du Renouveau charismatique
Entrée au Panthéon de Missak Manouchian et de son épouse Mélinée Assadourian
Né en 1906 dans l'Empire ottoman, rescapé du génocide arménien, Missak Manouchian et seul survivant d’une famille de la diaspora arménienne en Turquie. Il rejoint la France en 1925 avec son frère Garabed qui décède quelques années plus tard. Il travaille d’abord dans les chantiers navals du secteur de Marseille puis monte à Paris où il devient ouvrier tourneur chez Citroën. Il est licencié au début de la crise des années 1930. Il se livre alors à des activités artistiques et sportives. Amoureux des lettres, il crée deux revues littéraires en arménien. À partir de 1934, il adhère au PCF. Il est également secrétaire du Comité central de Secours pour l’Arménie et responsable du journal en arménien de la MOI. Il épouse Mélinée Assadourian en 1936. Arrêté au début de la Drôle de guerre, il est libéré et rejoint l’armée. En janvier 1940, il procède à une nouvelle demande de naturalisation française qui lui est refusée. Démobilisé, Manouchian est intégré dans une usine de la Sarthe. Au début de 1941, il rejoint Mélinée à Paris. Il est arrêté à l’été 1941 puis libéré en septembre. Il assume alors dans la clandestinité la responsabilité de la section arménienne de la MOI et mène des actions de propagande. En février 1943 il rejoint les FTP-MOI. Il est nommé commissaire technique en juillet 1943 puis en août, commissaire militaire pour la région parisienne. Il est arrêté le 16 novembre 1943 à Évry Petit-Bourg lors d’un rendez-vous clandestin avec Joseph Epstein, son responsable. Sa photo est reproduite en médaillon sur l’Affiche rouge avec la légende « Manouchian – Arménien – chef de bande – 56 attentats – 150 morts – 600 blessés ».
Née également dans l'Empire ottoman, à Constantinople en 1913, et aussi rescapée du génocide arménien avec sa sœur, Mélinée Assadourian est transférée en Grèce en 1922. Elle arrive en France en 1926 où elle intègre une école de Marseille. Elle rejoint Paris quelques années plus tard et acquiert une formation de sténodactylo. Elle loue un logement à Paris à l’oncle de Charles Aznavour. Révoltée par l’injustice, elle prend contact avec une organisation arménienne. Elle milite alors au Comité central de Secours pour l’Arménie (HOK) dont elle devient secrétaire. Elle y rencontre Missak Manouchian qu’elle épouse en 1936. Compagne dans la vie et dans la Résistance de celui-ci, elle échappe aux arrestations de novembre 1943. En 1947, elle s’installe en Arménie soviétique puis revient en France en 1963. Elle participe à la transmission de la mémoire de son époux et des étrangers dans la Résistance française. Elle publie en 1977 une biographie de Missak intitulée Manouchian dont une réédition augmentée par sa petite-nièce Katia Guiragossian est parue en novembre 2023.
LES 23 FUSILLÉS DE L’AFFICHE ROUGE
Les « 23 » sont majoritairement jeunes. Les raisons de leur engagement sont diverses, mais les persécutions qu’ils ont subies avant-guerre dans leur pays d’origine et qu’ils continuent à subir en France pendant l’Occupation motivent généralement leurs actions. Ils sont étrangers, apatrides pour certains, Français pour d’autres. On compte des Hongrois, des Polonais, des Roumains, des immigrés juifs, tous contraints à la clandestinité pour fuir la Gestapo et ses supplétifs de Vichy. D’autres sont des Républicains espagnols, des brigadistes, des antifascistes ayant fui l’Italie de Mussolini, ou encore des Arméniens rescapés du génocide. Une fois arrêtés, ils sont incarcérés à la prison de Fresnes dans l’attente du procès qui débouche sur leur exécution le 21 février 1944. À ces « 23 », s’ajoutent Mélinée Manouchian, impliquée dans la reconnaissance de son époux et qui l’accompagne au Panthéon, mais aussi Joseph Epstein, responsable des FTP de la région parisienne.
Fusillé le 21 avril 1944 au Mont-Valérien entre 15h22 et 15h56 Missak Manouchian / Spartaco Fontanot / Roger Rouxel / Amadeo Usseglio-Polatera / Robert Witchitz Georges Cloarec / Rino Della Negra / Cesar Luccarini / Antoine Salvadori Celestino Alfonso / Joseph Boczor / Emeric Glasz / Marcel Rayman Thomas Elek / Maurice Fingercwajg / Jonas Gelduldig / Wolf Wajsbrot Léon Goldberg / Armenak Manoukian / Salomon [Willy] Schapiro Wolf Szlama Grzywacz / Stanislas Kubaki
Fusillé le 11 avril 1944 au Mont-Valérien Joseph Epstein
Décapitée le 10 mai 1944 à Stuttgart en Allemagne Olga Bancic