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Documentaire en quatre épisodes réalisé par Lucio Mollica, Philipp Gromov et Lena Noad (Allemagne - ARTE 2024)

Colonisé, influencé, pressurisé, vassalisé quasiment en simultané par trois superpuissances – la Chine, la Russie et les États-Unis –, le Vietnam pouvait-il échapper à son destin de nation déchirée ? Victime des appétits coloniaux ou d’intérêts géostratégiques, cet ancien royaume indépendant fut le point névralgique de la guerre froide, et sa population paya un tribut incommensurable dans une guerre civile dont les plaies ne sont toujours pas cicatrisées. D’une richesse iconographique inédite, ce documentaire renverse la perspective habituelle des films consacrés à la guerre du Viêtnam, qui assignent ses habitants au rang de personnages secondaires de leur propre histoire. Chacun des épisodes place les Vietnamiens – en particulier les femmes – au centre de la narration, pour une approche plus sensible et intime de ce qu'ils ont réellement vécu. Anciens combattants des deux camps, mais aussi actrices, historiennes, écrivains... racontent l’impact de la division de toute une nation sur leur existence. Bénéficiant d’un accès unique aux archives vietnamiennes, le récit circonstancié d’un voyage au bout de l’enfer, et d’une guerre qui a changé la face du monde.


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1. L'INDÉPENDANCE

Lors de la seconde moitié du XIXe siècle, la France achève la conquête du Vietnam entamée sous le Second Empire, qui devient une région de l'Indochine, perle de son empire colonial.

Cette "mission civilisatrice”, tel que l’Occident aime à se les attribuer pour justifier ses visées impérialistes, s’avère en fait très rentable, source de main-d'œuvre bon marché et de matières premières (tel le caoutchouc, essentiel à l’industrie hexagonale). Si elle tente d’imposer sa culture et sa langue, la "patrie des droits de l’homme" oublie aussi vite ses idéaux. Pour les Vietnamiens, ni liberté, ni égalité, et encore moins de fraternité. Leur empereur ne remplit qu'une fonction symbolique et les citoyens n'ont guère de droits politiques. Face à ces contradictions, la jeunesse s’insurge et, dès les années 1920, des mouvements d’opposition s'organisent sous l’influence de deux idéologies nées en Europe : le nationalisme et le communisme. Dans les campagnes, pendant la Seconde Guerre mondiale, un dirigeant communiste prône l’insoumission. Il se fait appeler Hô Chi Minh, "celui qui éclaire", et fonde le Viet Minh, qui fait front contre l’impérialisme et veut renverser la domination française. En 1945, quand l’envahisseur japonais capitule, Hô Chi Minh lance sa révolte contre des Français désireux de retrouver leurs “possessions”.


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2. LA PARTITION

En 1954, la défaite de la France à Diên Biên Phu marque la fin de sa domination coloniale en Indochine.

Mais le Vietnam paie un lourd tribut dès les accords de Genève, signés en juillet, qui prévoient une partition censée durer deux ans.
Au nord, les communistes du Viet Min forment un gouvernement. Le sud devient l'allié des États-Unis. Les Vietnamiens ont trois cents jours pour se décider mais un million d’entre eux migrent aussitôt vers le sud. À Hanoï, Hô Chi Minh, qui fait l’objet d’un culte de la personnalité, nationalise l’industrie et le commerce puis entreprend un vaste plan de rééducation de la bourgeoisie. Sous le prétexte d’une vaste réforme agraire, les grands propriétaires terriens sont pourchassés et souvent éliminés. Au sud, Ngo Dinh Diem, président de la nouvelle République du Vietnam, orchestre lui aussi une répression féroce contre les viet-congs, les "rouges", ces milliers d’"agents dormants" communistes à qui Hô Chi Minh a demandé de ne pas remonter dans le nord.


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3. LA GUERRE

En 1960, la guerre fait rage dans le sud du pays, où l’armée combat l’insurrection des viet-congs. Sous l’impulsion de John F. Kennedy, l’Amérique s’implique de plus en plus, et fournit des conseillers au président Ngo Dinh Diem, avant d’envoyer des troupes.

Mais les Américains sont vite vus comme des envahisseurs et beaucoup de Vietnamiens, dans les campagnes, rejoignent les viêt-congs pour les combattre. Catholique, Ngo Dinh Diem est contesté par les adeptes du bouddhisme, religion principale avant l’arrivée des Français. En 1963, il est renversé et assassiné par un coup d'État militaire, suivi d’une lutte pour le pouvoir des généraux. En août 1964, les États-Unis prennent prétexte d’une double attaque (jamais totalement prouvée) d'un destroyer par des patrouilleurs nord-vietnamiens dans le golfe du Tonkin pour lancer leurs premiers bombardements. Le président Lyndon B. Johnson ne tarde pas à envoyer des troupes au sol pour combattre un nord soutenu militairement par ses alliés communistes, l'Union soviétique et la Chine...


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4. LA RÉUNIFICATION

En 1973, la montée du mouvement antiguerre aux États-Unis et le nombre toujours croissant de victimes parmi les soldats américains obligent le président Nixon à se retirer, laissant le Sud-Vietnam livré à lui-même.

En 1975, la chute de Saïgon signe la victoire définitive du Nord-Vietnam et du communisme. Après trois décennies de guerre, le pays se retrouve devant un tas de ruines. Malgré la réunification, la division reste profonde, la haine et la méfiance régnant entre les "gagnants" et les "perdants". Beaucoup d’habitants s’enfuient, les boat people devenant le symbole mondial des réfugiés politiques.


 

Trump fait de l'histoire

 

Le président des États-Unis s’est lancé dans une guerre culturelle pour glorifier le passé américain et mettre au pas les institutions et les universitaires.

« Alors que nous approchons du 250ème anniversaire de notre nation, […] l’Amérique est divisée en deux courants opposés : les révolutionnaires wokes et ceux qui croient aux idéaux de la révolution américaine. Les premiers croient que l’Amérique est – et a toujours été – “systémiquement raciste”, qu’elle ne mérite pas d’être célébrée et qu’elle doit être radicalement transformée […]. Les seconds croient à l’Amérique et à ses héros, à ses principes et à ses promesses, au peuple et au mode de vie américains. »

Dès les premières lignes du « Project 2025 » – programme officieux de la candidature Trump à la présidence –, le ton était donné : l’affrontement politique sur l’interprétation du passé américain serait au cœur même de la présidence Trump. Le 4 juillet 2026 sera célébré le 250ème anniversaire de l’indépendance des États-Unis. En prévision de cette date, l’impératif de glorifier – face à ses détracteurs – la grandeur de l’histoire américaine justifie depuis fin janvier une véritable volonté de mise au pas du monde de l’histoire – universités comme musées et centres d’archives, revues scientifiques comme sites internet de l’administration.

La volonté de Donald Trump de peser sur la manière dont les générations futures écriront l’histoire de son action présidentielle était certes manifeste avant même sa réélection, que ce soit dans ses efforts répétés pour faire de l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, un « jour d’amour » (a day of love) plutôt qu’un coup d’État ou dans la subtilisation des archives présidentielles découvertes par le FBI, en août 2022, dans sa résidence de Mar-a-Lago – que prolonge aujourd’hui son souci de laisser aussi peu de traces documentaires que possible du travail de son administration.

Au-delà de ce qui touche à l’histoire de ses propres mandats, la nouvelle administration Trump s’est engagée dans une guerre culturelle assumée pour imposer, à tous les niveaux, une lecture du passé américain en phase avec sa politique – et étouffer tout récit historique susceptible d’étayer des projets politiques alternatifs.

C’est au niveau de la diffusion des connaissances historiques que cette politique a été la plus manifeste – et la plus commentée. Outre les photographies historiques supprimées sur plusieurs milliers de pages internet par diverses agences gouvernementales sous prétexte notamment qu’elles conforteraient les politiques honnies de DEI (Diversité, équité et inclusion) – comme le cliché pris par Joe Rosenthal de soldats hissant le drapeau sur l’île d’Iwo Jima en février 1945, montrant l’implication des Amérindiens dans la guerre du Pacifique –, les musées sont aujourd’hui dans le viseur de l’administration.

« La politique de mon administration vise à ce que les sites fédéraux dédiés à l’histoire, notamment les parcs et les musées, redeviennent des monuments publics solennels et inspirants, qui rappellent aux Américains notre héritage exceptionnel, les progrès constants accomplis vers une Union plus parfaite, ainsi que notre rôle inégalé dans la promotion de la liberté, de la prospérité et de l’épanouissement de l’humanité. Les musées de notre capitale nationale devraient être des lieux où l’on s’instruit – non pas des lieux où l’on s’expose à un endoctrinement idéologique ni à des récits clivants qui déforment notre histoire commune. »

Cet executive order du 27 mars 2025 visait explicitement la vénérable Smithsonian Institution – qui réunit plus d’une vingtaine de musées, autant de bibliothèques et plusieurs centres de recherche –, accusée d’être tombée « sous l’influence d’une idéologie qui divise, centrée sur la race », et notamment le National Museum of African American History and Culture, établi en 2003 et inauguré en 2016 à l’issue du second mandat présidentiel de Barack Obama. Afin de « sauver » la Smithsonian, le texte chargeait le Vice-Président d’en « supprimer toute idéologie inadaptée » et de refuser tout financement à des projets qui chercheraient à « porter atteinte aux valeurs partagées par les Américains », à « diviser les Américains en fonction de la race », ou à « reconnaître à des hommes la qualité de femmes ».

L’histoire enseignée aux étudiants des universités risque, tout autant que celle proposée aux visiteurs des musées, de faire l’objet d’un encadrement croissant. Prenons l’exemple du Senate Bill 1, adopté à la mi-mars 2025 par la Chambre des représentants de l’Ohio et moins médiatisé que le bras de fer spectaculaire entamé entre Trump et l’université Harvard, mais d’autant plus symptomatique que des textes similaires se multiplient dans de nombreux États. La loi impose aux quatorze universités publiques de l’Ohio (dont Ohio State University, la deuxième plus grande université publique des États-Unis, avec 65 000 étudiants) de mettre en ligne en libre accès, pour en simplifier le contrôle, les programmes (syllabi) de tous les enseignements qui y sont dispensés – dont les mots-clés bannis par l’administration comme « égalité », « historiquement », « antiracisme », « crise climatique » ou « femme » doivent bien sûr être absents[1] –, de soumettre chaque année leurs enseignants titulaires à des évaluations – susceptibles de déboucher sur leur licenciement – et d’assurer, par un enseignement obligatoire, que tous les étudiants ont une compréhension de base de l’éducation civique et du capitalisme américains. Quant aux centres d’archives, le limogeage, dès février 2025, de l’archiviste des États-Unis Colleen Shogan – à la tête des National Archives (NARA) – laisse présager qu’ils ne sont pas davantage à l’abri que les musées et les universités, pas plus que les revues d’histoire – plusieurs revues scientifiques ayant commencé fin avril à recevoir des courriels menaçants de l’administration.

Si l’inquiétude semble dominer aujourd’hui chez les historiens américains – dont les conditions d’enseignement comme de recherche sont gravement menacées, tout particulièrement chez les plus jeunes et les plus précaires –, ils ne restent pas pour autant passifs face à cette attaque en règle. L’American Historical Association (AHA) publiait le 13 mars 2025, avec l’Organization of American Historians (OAH), une « Déclaration commune sur la censure fédérale de l’histoire américaine », elle s’unissait début mai à d’autres associations pour attaquer en justice les mesures récentes prises contre le National Endowment for the Humanities (la principale structure de financement de la recherche aux États-Unis), et son site internet recense aussi bien les mesures fédérales affectant l’histoire que les réponses des historiens à ces dernières. Le « Project 2025 » aura été en somme un texte performatif : à l’approche du 4 juillet 2026, l’histoire est bel et bien devenue l’un des terrains sur lesquels se livre la lutte politique aux États-Unis.

Clément Fabre est post-doctorant à Sorbonne Université (EHNE).


Note

[1] « These Words Are Disappearing in the New Trump Administration », Karen Yourish, Annie Daniel, Saurabh Datar, Isaac White and Lazaro Gamio, The New York Times, 7 mars, 2025.

Image : Donald Trump.
CHIP SOMODEVILLA/GETTY IMAGES NORTH AMERICA/GETTY IMAGES/AFP

 

À La Découverte De La Première Renaissance Italienne

Toscane 2017 San Lorenzo Santa Maria Novella Santa Croce Inondations 1966 Santa Maria del Fiore Musée de l'Oeuvre Bargello Fra Angelico Palazzo Pitti et Boboli Orsanmichele Chapelle Brancacci Hôpital des Innocents Ponte Vecchio Piero della Francesca Cathédrale de Sienne

 

Septembre 2017. Une envie d'Italie. Comme chaque année. Mais je n'en ai pas l'occasion chaque année. Cette fois, j'ai envie de faire découvrir l'Italie à Frances. Elle ne connaît pas. Et de prime abord, elle est réticente. La barrière de la langue lui fait peur. De toute sa vie, elle n'est allée en vacances qu'en France. Mais je n'ai pas trop de mal à la convaincre. Car elle est sensible à la beauté et le charme qu'elle sait y être partout. La nourriture évidemment, mais la beauté de la nature, des vieilles villes, la langue qui chante, quand même ... De plus, cela fait plusieurs années, qu'étant à la retraite, je suis des cours d'Histoire de l'Art à l'ULB. J'avais choisi de le faire de façon chronologique. L'art grec et romain tout d'abord. Puis Byzance. Et là, je viens juste de terminer la Renaissance italienne. Celle du XVe siècle, le Quattrocento, celle qu'on désigne comme la Première renaissance, dont le pôle artistique est principalement Florence. Et puis celle du XVIe siècle, le Quintecento, la Haute renaissance qui s'est déplacée à Rome qui attire les meilleurs artistes toscans pour participer à l'édification de la nouvelle basilique Saint-Pierre. Venise, ce sera pour plus tard, en 2019, pour y découvrir Bellini, Giorgione, Titien, Tintoret, Véronèse ...

podere casarotta petit

Podere Casarotta

Mais cette année, ce sera la Toscane. D'abord parce que c'est la plus belle manière d'organiser une "première fois" pour Frances. Et puis, parce que, malgré que j'y suis déjà allé 3 fois, je n'avais pas, à cette époque, la curiosité ni la connaissance nécessaire pour découvrir tous les trésors de Florence, de Pise, de Sienne, de Lucca, d'Arezzo ...

Nous réservons, comme j'aime le faire, un appartement dans un agriturismo en pleine nature. Sur les hauteurs du Valdarno, sur la rive droite, perdu loin dans le nature. À mi-distance entre Florence et Arezzo, l'endroit s'appelle Podere Casarotta ("Podere" est archaïque et désigne ue ancienne exploitation agricole. "casa rotta", c'est la maison cassée, délabrée. On peut supposer qu'il y avait là une exploitation en ruines qui a été rénovée pour en faire un agriturismo). On est juste au-dessus de San Giovanni Valdarno, là où est né Masaccio, qu'on aperçoit dans le lointain, car d'où nous sommes, la vue est magnifique.

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Vue sur le Valdarno depuis Podere Casarotta
San Giovanni Valdarno tout au fond

Nous y sommes resté trois semaines, dont un tiers des journées passées à vister Florence, en y passant la plus grande partie de notre temps dans les églises et les musées, notamment sur les traces des pionniers de la renaissance qu'étaient Brunelleschi, Donatello, Masaccio, Ghiberti, Luca della Robbia. Et puis les autres qui ont suivi, Alberti, Lippi, Fra Angelico ...

Mais nous sommes bien évidemment allé aussi plusieurs fois à Arezzo, parce qu'on y faisait nos achats de nourriture, mais aussi parce que la chapelle Bacci de la basilique San Francesco, peinte par Piero della Francesca, est inconturnable. D'ailleurs, en prenant la route de la colline, depuis Arezzo, nous sommes allé voir la ville natale de Piero, Sansepolcro, à la limite de la Toscane, tout près de l'Ombrie et des Marches.

On n'a pas manqué Sienne bien sûr, et surtout sa basilique. Et puis San Gemignano, Cortona, Montepulciano, Montalcino, et Pise et Lucca, où nous n'avons fait que passer rapidement sur notre route vers le Valdarno.

J'ai choisi d'en raconter mes souvenirs artistiques, en sélectionnant quinze endroits que nous avons plus intensivement explorés.  Ils font l'objet de 15 chapitres, accessibles en cliquant sur les petites vignattes ci-desssous.

Les plus grands coups de coeur : Donatello. Sa Marie Madeleine en bois, au Musée de l'Oeuvre, sauvée des inondations de 1966. Et bien sûr son David en bronze, mais que j'avais déjà largement étudié sur photos avant d'aller le voir au Bargello. La basilique San Lorenzo, dont les plans sont de Brunelleschi. Et les fresques de Masaccio.

Toscane 2017 San Lorenzo Santa Maria Novella Santa Croce Inondations 1966 Santa Maria del Fiore Musée de l'Oeuvre Bargello Fra Angelico Palazzo Pitti et Boboli Orsanmichele Chapelle Brancacci Hôpital des Innocents Ponte Vecchio Piero della Francesca Cathédrale de Sienne

 

Pise, Florence, San Giminiano, Arezzo, Sienne, Cortona, Sansepolcro, Montepulciano, Montalcino ... Quelques vues

Pise
Florence
Florence : cathédrale Santa Maria del Fiore ...
Florence : Basilique franciscaine Santa Croce
Florence : Palazzio Vecchio
Florence : Palazzio Vecchio
Florence : Campanile de Giotto
Florence : Ponte Vecchio
Ponte alla Carraia et église San Frediano dans l'Oltrarno
Florence : Palazzo Pitti
Florence : Jardin de Boboli
La cathédrale de Sienne
Sienne : Piazza del Campo et Palazzo Pubblico
San Gimignano
Agriturismo Podere Casarotta
Arezzo
una piccola fiat cinquecento persa nella campagna toscana
  • Pise
  • Florence
  • Florence : cathédrale Santa Maria del Fiore ...
  • Florence : Basilique franciscaine Santa Croce
  • Florence : Palazzio Vecchio
  • Florence : Palazzio Vecchio
  • Florence : Campanile de Giotto
  • Florence : Ponte Vecchio
  • Ponte alla Carraia et église San Frediano dans l'Oltrarno
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  • una piccola fiat cinquecento persa nella campagna toscana
  • Celui qui ignore son passé est condamné à le revivre

    Vouloir arrêter un génocide pendant le génocide, c'est déjà trop tard

    Il y a 80 ans, les troupes soviétiques libéraient le complexe d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, qui deviendra le symbole de la cruauté de l’homme pour l’homme au XXe siècle. Cet avant-poste de l’enfer passa pourtant sous les radars anglo-américains et soviétiques avant le 27 janvier 1945…

    Dorota Kuczynska guide depuis 28 ans pèlerins et visiteurs à Auschwitz-Birkenau. Un métier pas ordinaire – raconter la mort et l’horreur au quotidien – qui tend à devenir une mission avec la disparition des derniers rescapés.

    Podcast Le Soir - Grand Angle : 80 ans de la libération d’Auschwitz : Dorota Kuczynska, guide depuis 28 ans

    (suite)

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    Mao, l'empereur rouge

    MAO, L'EMPEREUR ROUGE

    Une série en trois épisodes de Annette Baumeister et Paul Wiederhold, en collaboration avec ARTE (2024)

    Le "Grand Timonier"

    Au centre de l'histoire récente de la Chine, Mao Zedong s'est appuyé sur la classe rurale pour engager sa révolution communiste. Animé par la doxa marxiste qu'il adapte à l’Empire du Milieu, il est convaincu que la prospérité de son pays passe par la redistribution des terres. Le "Grand Timonier" (son surnom officiel à partir de 1966, largement exploité par la propagande) lance des réformes qui engendrent une certaine stabilité politique et une croissance économique. Mais le dirigeant totalitaire installe également un climat de terreur et de chaos. Comment ses idées ont-elles pu faire couler tant de sang ? Nourrie de riches archives, d’éclairages d’historiens et d’historiennes et de témoignages bouleversants des victimes du régime, cette série documentaire offre un tableau passionnant de cette période cruciale qui continue de façonner la Chine contemporaine, avec celui qui s’en proclame l'héritier : Xi Jinping.

    ( Pour voir les films, cliquer sur les images )

    Premier épisode - La longue marche

    La longue marche

    Mao Zedong, fils de paysan devenu révolutionnaire puis dirigeant totalitaire. Le récit d’un destin qui conte l'histoire collective de la Chine moderne.

    Mao Zedong naît en 1893 dans une Chine rurale en proie à l'instabilité politique et aux bouleversements sociaux. Après la révolution de 1911, qui précipite la chute de l'Empire, le pays est dominé par des puissances impérialistes. Le jeune Mao, dont la conscience politique s'éveille, rêve alors de voir la Chine renouer avec sa grandeur passée. Marqué par la révolution russe d'octobre 1917 et rallié à l’idéologie marxiste, le militant cofonde le Parti communiste chinois, dont il s'imposera bientôt comme le dirigeant suprême, notamment lors de la Longue Marche qui s'achève en 1935. En 1949, après la guerre qui oppose les nationalistes du Kuomintang aux communistes, il s’empare du pouvoir et proclame la République populaire de Chine.

    Deuxième épisode - Le grand bond en avant

    Le grand bond en avant

    Les années 1950, avec la proclamation de la République populaire de Chine, la guerre de Corée, la "campagne des Cent Fleurs" et le "Grand Bond en avant".

    Après la proclamation de la République populaire de Chine, l'heure est à la réorganisation du pays. Environ un million de nationalistes se réfugient sur l'île de Taïwan, en quête d'indépendance – un conflit auquel le président Xi Jinping ambitionne aujourd’hui de mettre un terme, en s'inspirant du rêve d'unification de Mao. En 1950, la guerre de Corée constitue pour le leader chinois une première mise à l'épreuve. Affaibli politiquement, il engage des réformes brutales. Dans une démarche de "rectification", le "Grand Timonier " lance en 1957, la "campagne des Cent Fleurs", invitant les intellectuels à s'exprimer librement sur le Parti. Mais la critique du pouvoir, virulente, déclenche une nouvelle vague de répression sanglante, avant que la politique économique du "Grand Bond en avant", en 1958, ne provoque l'une des plus grandes famines de l'histoire, causant des millions de morts.

    Troisième épisode - La révolution culturelle

    La révolution culturelle

    Après le désastre du "Grand Bond en avant", Mao, menacé par une opposition interne au sein du Parti, se retire dans sa villa. Mais le leader va s’appuyer sur la jeunesse et les étudiants – ses "gardes rouges", qui traquent inlassablement dans la rue les contre-révolutionnaires, pour mettre en oeuvre sa redoutable "révolution culturelle".

    Entre humiliations et destructions, la Chine plonge dans un climat de terreur et de violence, tandis que le dictateur reste une icône pour les mouvements de révoltes étudiantes en Occident. À sa mort en 1976, il ne parvient pas à désigner un successeur. Qu’importe : s'autoproclamant son héritier presque quatre décennies plus tard, Xi Jinping s’appuiera, lui aussi, sur le culte de la personnalité et les méthodes de Mao pour installer son règne totalitaire. 

     


     

    Un monde divisé : 1939-1962

    Série en SIX épisodes   (Allemagne, 2024)

    De la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux années 1960, qui virent le monde se fracturer entre l’Est et l’Ouest, cette série documentaire retrace les destins uniques de six personnages qui ont marqué l’Histoire, comme Golda Meir, Nikita Khrouchtchev ou encore Wernher von Braun. Entremêlant reconstitutions soignées et riches images d’archives, une fresque historique ambitieuse sur une période charnière du XXe siècle.

     

    Récit choral

    Après 14, des armes et des mots et 1918-1939 : les rêves brisés de l’entre-deux-guerres, Jan Peter poursuit son exploration de l’histoire troublée du XXe siècle en s’attachant à la période 1939-1962, marquée successivement par les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la bipolarisation du monde et la décolonisation. Comme dans les deux précédents volets, c’est à travers des destinées singulières, qui chacune éclaire des facettes différentes, que l’on s’immerge dans ces années tourmentées. Six personnages réels, avec leurs rêves, leurs drames et leurs combats, cohabitent dans ce récit transnational qui conjugue les trajectoires personnelles et politiques, le souffle de la fiction et la force des documents d’époque : l'ingénieur allemand Wernher von Braun, passé des rangs nazis au service de la Nasa ; la future Première ministre d'Israël Golda Meir ; le leader soviétique Nikita Khrouchtchev ; la femme du commandant d'Auschwitz Hedwig Höss (ressuscitée sous les traits de Sandra Hüller dans La zone d'intérêt de Jonathan Glazer) ; la physicienne américaine Joan Hinton, qui a contribué à l'élaboration de l'arme nucléaire avant d'en dénoncer les dangers ; et le psychiatre et écrivain martiniquais Frantz Fanon, figure de l’anticolonialisme et de l’antiracisme. Interprétées avec talent et formidablement soignées, les scènes de reconstitution s’entrelacent avec des images d’archives colorisées, des écrits de témoins et acteurs des événements, pour composer une nouvelle fresque historique captivante, aussi instructive qu’émouvante, fruit d’une ambitieuse coproduction européenne.

    Les 6 épisodes

    Un monde divisé 1939 - 1962

     


     

    14 : Des Armes et des Mots

    Série en huit épisodes de Jan Peter  (Allemagne, 2014)

    Une saga documentaire en huit épisodes qui restitue le cataclysme de la Grande Guerre à travers quatorze destins singuliers, racontés par des lettres et des journaux intimes qui sont respectés dans tous les dialogues des films. Ces points de vue subjectifs de "héros du quotidien" sont complétés par des archives rares, clichés d’époque ou actualités filmées.  Ces 14 personnages sont, par ordre d'apparition à l'écran :

    1. Marina Yurlova

      Marina Yurlova est née vers 1900 dans un petit village du Caucase. Fille d’un colonel des Cosaques du Kouban, elle a seulement 14 ans quand son père part en août 1914 pour la guerre. Partie à sa recherche, elle devient enfant-soldat dans l’armée russe, la seule fille dans une unité de Cosaques. Après la guerre elle séjourne en maison de santé. Par la suite elle gagne le Japon puis atteint les États-Unis ou elle y devient danseuse et se marie. En 1931 elle écrit un livre " Cosac Girl " (ses récits de guerres) qui eut beaucoup de succès. Dans les années qui suivirent elle écrit d'autres livres ainsi qu'une pièce de théâtre tout en déposant des brevets. Elle décède en 1984 à l'âge de 84 ans à New York.

    2. Käthe Kollwitz

      Käthe Kollwitz est née le 8 juillet 1867 à Königsberg. Cette artiste réputée allemande est socialiste et pacifiste. Mais quand la guerre éclate (elle a 47 ans), elle ne peut pas échapper à l’ambiance de renouveau patriotique en Allemagne. Son fils Peter se porte volontaire pour le service militaire et il envahit la Belgique en 1914. Âgée de 77 ans, Käthe Kollwitz meurt le 22 avril 1945 à Moritzburg, seulement quelques jours avant la fin de la deuxième Guerre Mondiale.

    3. Karl Kasser

      Karl Kasser est né en 1889 à Kilb, en Autriche. Malgré une blessure de la main, le jeune paysan de 25 ans est déclaré apte à la guerre. Contre son gré, il devient soldat en 1915. Lors de combats sur le front est russe, il est fait prisonnier. Commence alors une odyssée de plusieurs années à travers l’Empire du Tzar qui ne se termine que le 4 octobre 1920. Karl Kasser meurt en 1976 âgé de 87 ans.

    4. Yves Congar

      Yves Congar est né le 8 avril 1904 à Sedan où il grandit de façon bien protégée jusqu’à l’âge de 10 ans. En 1914 il vit l’invasion des Allemands dans sa ville natale. Commence alors une occupation de 4 ans. Plus tard, il deviendra théologien catholique et cardinal. Yves Congar meurt le 22 juin 1995 âgé de 91 ans à Paris.

    5. Elfriede Alice Kuhr

      Elfriede Alice Kuhr (surnommée Piete) est née le 25 avril 1902 dans la ville frontalière germano-russe Schneidemühl (aujourd’hui Piła), située a une centaine de kilomètres de la frontière russe. Au début de la guerre, la jeune fille de douze ans qui vit chez sa grand-mère se réjouit encore des victoires allemandes, mais lors de la mort du soldat Werner Waldeker dont elle était amoureuse, Elfriede découvre que la guerre est horrible. Après la guerre, elle se fait connaître par ses programmes de danse en solo expressionniste. En 1927, elle épouse un acteur et metteur en scène juif. En 1933 lorsque Hitler prend le pouvoir, elle et son mari émigrent en Suisse. Elle s'installe à Zurich puis à Ascona où elle se consacre à l'écriture. Elfriede Kuhr meurt le 29 mars 1989, à Seeshaupt en Bavière âgée de 86 ans.

    6. Charles Edward Montague

      Charles Edward Montague est né le 1er janvier 1867. Fils d’un prêtre catholique, il grandit à Londres. Après ses études, il devient journaliste. Montague est un opposant de la guerre et pacifiste – jusqu’à l’été 1914. Malgré ses 47 ans, il se porte volontaire pour participer à la guerre. Après la guerre, il reprend d’abord son activité journalistique. Puis il prend sa retraite pour finir ses jours en tant qu’écrivain. Charles Edward Montague meurt le 28 mai 1928 âgé de 61 ans.

    7. Louis Barthas 

      Louis Barthas est né le 14 juillet 1879 à Homps, dans l’Aude. Fils d’un tonnelier et d’une couturière, il apprend le métier de son père. À 35 ans, il est appelé en tant que réserviste. Fin 1914, il arrive sur l’un des endroits les plus dangereux du front franco-allemand et y vit le cauchemar de la guerre des tranchées : « Souvent je pense à mes très nombreux camarades tombés à mes côtés. J'ai entendu leurs imprécations contre la guerre et ses auteurs, la révolte de tout leur être contre leur funeste sort, contre leur assassinat. Et moi survivant, je crois être inspiré par leur volonté en luttant sans trêve ni merci jusqu'à mon dernier souffle pour l'idée de paix et de Fraternité humaine » ( Février 1919.) Après la guerre, il reprend son travail de tonnelier. Barthas meurt le 4 mai 1952 âgé de 72 ans.

    8. Ernst Jünger

      Ernst Jünger est né le 29 mars 1895 à Heidelberg, en Allemagne. En 1914, le jeune diplômé du baccalauréat et futur écrivain se porte volontaire pour le service militaire. Fin 1914, il est muté sur le front en France. Jusqu’à 1918, il survit de nombreuses batailles dont les combats sanglants de la Somme. Âgé de 102 ans, il meurt en 1998 à l’hôpital de Riedlingen, en Allemagne.

    9. Sarah Broom Macnaughtan

      Sarah Broom Macnaughtan est née le 26 octobre 1864 à Patric, en Écosse. Elle a déjà participé en tant qu’infirmière à la guerre des Boers et, quand en 1914 on cherche des infirmières pour l’armée britannique en Belgique, elle se porte volontaire. Elle y subit en 1915 la première attaque au gaz, à Ypres. Âgée de 51 ans, Macnaughtan meurt le 24 juillet 1916.

    10. Vincenzo D’Aquila

      Vincenzo D’Aquila est né le 2 novembre 1893 en Sicile. Après l’émigration de ses parents, il grandit aux États-Unis. Au printemps 1915, le jeune homme de 22 ans part sur un bateau chargé de volontaires pour l’Europe. Ce sont de jeunes hommes, qui souhaitent combattre pour leur ancienne patrie, l’Italie. D’Aquila meurt le 26 juillet 1971, à 78 ans.

    11. Paul Pireaud

      Paul Pireaud est né en 1890 dans sud-ouest de la France. Au début de la guerre, Marie et Paul Pireaud sont de jeunes mariés. La guerre va séparer le jeune paysan de Marie pendant de longues années. Son seul lien avec elle reste la correspondance. Dans ses lettres, il raconte la souffrance des soldats sur le front. Paul Pireaud meurt en 1970, après de nombreuses années passées avec sa femme, peu avant son 80e anniversaire.

    12. Marie Pireaud

      Marie Pireaud est née en 1892 près de Paris. Au début de la guerre, Marie et Paul Pireaud sont de jeunes mariés. Quand son mari part pour la guerre, Marie doit assumer le lourd travail à la ferme. Dans ses lettres très personnelles à Paul elle parle de sa jalousie et son grand désir de chaleur humaine, de tendresse et d’un enfant. Plus tard, le couple aura un fils, mais ils n’auront pas de petits enfants qui auraient pu se souvenir de leur amour. Âgée de 86 ans, Marie Pireaud meurt huit ans après la mort de son mari, en septembre 1978.

    13. Gabrielle West

      Gabrielle West est née vers 1890. Pour la jeune femme issue d’une famille aisée britannique il est évident de servir sa patrie à travers du bénévolat. Elle devient surveillante dans une usine de munitions où elle confrontée aux terribles conditions de travail des femmes ouvrières. Sa date de décès est inconnue.

    14. Caroline Ethel Cooper

      Ethel Cooper est née le 24 décembre 1871 à North Adelaide, Australie. Entre 1897 et 1906, elle fait des études de musique à Leipzig, mais retourne d’abord en Australie. Depuis 1911, elle fait de Leipzig sa ville d’adoption. Quand la guerre est déclarée, elle est considérée tout à coup comme une étrangère ennemie. Elle est espionnée, souffre la faim et tombe malade, mais elle n’est pas autorisée de quitter le pays. Âgée de 90 ans, Caroline Ethel Cooper meurt le 25 mai 1961 à Malvern, Australie.

    ( Marina Yurlova et Charles Edward Montague apparaissent également dans la série du même réalisteur, "1918 - 1939 : Les rêves brisés de l'entre-deux guerres" )

    Les 8 épisodes

    Les reves brises de l entre deux guerres 18 39

     


     

    1918 - 1939 : Les rêves brisés de l'entre-deux guerres

    Série en huit épisodes de Jan Peter et Frédéric Goupil (Allemagne, 2018)

    De l’armistice de 1918 à la déclaration de guerre du 3 septembre 1939, une plongée magistrale dans une époque qui ambitionnait d’accoucher d’un nouveau monde mais engendra une nouvelle tragédie. Une période vue à travers les destinées contrastées de treize personnages, célèbres ou anonymes, qui furent les témoins et acteurs des bouleversements de l’entre-deux-guerres. Tous les événements de cette histoire s'inspirent de faits réels, de journaux intimes et de correspondances privées de ces personnages ou d'autres qui les ont cotoyés. Ces 13 personnages ont existé. Ils sont, par ordre d'apparition à l'écran :

    1. Hans Beimler : un sous-officier de marine allemand du Kaiser, devenu un militant communiste notoire, participant à a révolution communiste avortée en Allemagne ainsi qu'à la guerre d'Espagne où il trouve la mort. Hans Beimler fut considéré comme un héros par la RDA.
    2. Marina Yurlova : un ex-enfant soldat qui s'est battue pour le tsar dans les troupes cosaques et qui doit fuir l'armée rouge via Vladivostock et le Japon pour arriver à San Francisco où elle devient danseuse
    3. Apolonia Chalupiec, dite Pola Negri : une actrice polonaise qui quitte l'Allemegne pour Hollywood, où elle devient une star du cinéma muet
    4. Marie-Jeanne Picqueray : elle monte à Paris pour fuir un mari violent et y fait la découverte des milieux anarchistes
    5. Charles Edward Montague : journaliste, pacifiste convaincu, mais insisite pour monter au front après l'invasion de la Belgique. Blessé, il devient le chef de la censure de guerre britannique.
    6. Silvio Crespi : un riche industriel italien du textile, ministre dans l'immédiat après-guerre, puis finit par devoir faire des compromis avec le fascisme
    7. Nguyen Ai Quoc : jeune plongeur au Ritz, il participe aux premiers mouvements d'autodétermination du Vietnam, reçoit une éducation communiste à Moscou, puis rentre dans son pays sous le nom d'Ho Chi Minh
    8. Rudolf Höss : garçon de ferme, fervent patriote allemand, il épouse les idées du national-socialisme naissant, se fait remarquer par Himmler et entre dans la SS. Il deviendra plus tard le commandant d'Auschwitz-Birkenau
    9. Elise Ottesen : journaliste suédoise, militante pour la contraception et les droits des femmes
    10. Marcel Jamet : patron de la maison close la plus luxueuse de Paris, le « One-Two-Two »
    11. Edith Wellspacher : étudiante en médecine à Vienne, puis gynécologue. Ouvertement anti-nazie.
    12. Unity Mitford : une des 6 filles d'un lord anglais. Tellement convaincue du bien-fondé et des bienfaits du nazisme, elle quitte l'Angleterre pour l'Allemegne, où elle s'arrange pour rencontrer Hitler et devient une de ses intimes. Elle le restera jusqu'à son suicide manqué en 1939, quand elle apprend que l'Angleterre déclare le guerre à l'Allemagne. Devenue infirme, elle est rapatriée en Angleterre, où elle mort des suites de ses blessures en 1948
    13. Stepan Podlubny : étudiant en médecine d'origine ukrainienne. Il est accepté à la faculté grâce à de faux papiers mais est forcé par le NKVD d'espionner son entourage.

    Les 8 épisodes

    Les reves brises de l entre deux guerres 18 39

     


     

    Tuer l'Indien dans le coeur de l'enfant

    Un documentaire de Gwenlaouen Le Gouil, France 2020

    Adopté au Canada en 1876, l’Indian Act avait pour but de faire des Autochtones des citoyens de seconde zone séparés de la population blanche, et de sédentariser un peuple nomade pour mieux contrôler ses territoires et ses ressources. Un génocide culturel, des générations d’enfants violentés : une enquête implacable sur l’origine des traumatismes qui hantent les communautés autochtones du Canada.

     

     

     


     

    Little Bird

    Film canadien en 6 épisodes écrit par Jennifer Podemski (2023)

    Qu’advient-il de la mémoire, du lien fondamental que l’on entretient avec ses parents, quand on en est privé à l’âge où se forment justement les premiers souvenirs ? En s’emparant de l’histoire, méconnue en France, de la "rafle des années 1960" au Canada – une politique gouvernementale qui conduisit au rapt de plus de 20 000 enfants des communautés des Premières Nations, métisses et inuites, dans le but de les assimiler à la culture dominante –, Jennifer Podemski vient combler une béance du paysage audiovisuel. 

    Little Bird 1
    Little Bird 2
    Little Bird 3
    Little Bird 4
    Little Bird 5
    Little Bird 6