Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant

Film documentaire réalisé par Mosco Levi Boucault en 2024 sur les membres de l'Affiche rouge en postface des Terroristes à la retraite (1985)

À l'occasion de l'entrée au Panthéon des cendres de Missak Manouchian et de son épouse Mélinée, ce 21 février 2024, quatre-vingts ans jour pour jour après l’exécution du résistant au mont Valérien avec vingt-et-un de ses compagnons, Mosco Levi Boucault rend, avec cette postface de son documentaire "Des terroristes à la retraite", un vibrant hommage aux combattants de l’Affiche rouge.

Ils s’appelaient Raymond Kojitsky, Rino Della Negra, Thomas Elek, Olga Bancic, Celestino Alfonso… Ils étaient membres des Francs-tireurs et partisans - Main-d’oeuvre immigrée (FTP-MOI), unités de la résistance communiste. Sous l’impulsion du PCF, ces résistants, juifs et étrangers, dont Missak Manouchian, ont pris les armes contre l’occupant allemand à Paris de 1942 à novembre 1943 et joué un rôle déterminant dans la Résistance. Après l’assassinat du colonel SS Julius Ritter, qui supervisait le STO (Service du travail obligatoire), le 28 septembre 1943, vingt-trois d'entre eux sont arrêtés en novembre et vingt-deux exécutés le 21 février 1944. Olga Bancic, la vingt-troisième, sera guillotinée à Stuttgart. Une "affiche rouge" avec les noms de dix d’entre eux est alors placardée sur les murs de France par la propagande nazie, attribuant les actes de résistance à une armée de criminels étrangers, juifs et communistes.


Bribes de vies héroïques


À l’occasion du 80e anniversaire de l'exécution de Missak Manouchian et de sa panthéonisation le 21 février 2024, en compagnie de son épouse Mélinée (disparue en 1989), Mosco Levi Boucault réalise, avec la cinéaste Ruth Zylberman, une postface de son documentaire Des terroristes à la retraite sorti en 1985, qui emprunte son titre au poème L'affiche rouge d'Aragon leur rendant hommage. Parcourant Paris et sa banlieue, Ivry et Saint-Ouen, les auteurs brossent le portrait de cinq de ces résistants des FTP-MOI – quatre hommes et une femme. Grâce aux émouvants témoignages de leurs descendants (petits-enfants, neveux, arrière-petits-enfants) lisant leurs dernières lettres ou évoquant des bribes de ces vies héroïques, et aux analyses précieuses des historiens Annette Wieviorka et Thomas Fontaine, ils restituent la mémoire de ces combattants qui alliaient amour de la France et haine du fascisme, tous morts pour la liberté dans l’espoir de lendemains qui chantent. 

 

 


 

 

 

Des terroristes à la retraite

Film documentaire réalisé par Mosco Levi Boucault 1985 sur les membres de l'Affiche rouge


Juifs et communistes, émigrés en France dans les années 1930, ils ont été les principaux acteurs de la résistance urbaine menée à Paris contre l'occupation allemande. En 1985, pour son premier long métrage documentaire, Mosco Levi Boucault recueillait le bouleversant témoignage de ces ex-"terroristes" oubliés par la France.
Ils étaient juifs, communistes et étrangers. Venus de Pologne, de Roumanie, de Hongrie et d’Arménie, ils ont immigré en France dans les années 1930 pour échapper aux persécutions raciales et politiques. Pour la plupart, ils étaient tailleurs ou fourreurs. Le pacte de non-agression entre Staline et Hitler, en août 1939, les déboussole. Ils s’engagent mais trouvent une armée française en déroute. La promulgation du statut des juifs par Vichy les oblige à se faire enregistrer au commissariat. Lorsque l’Allemagne envahit l’URSS, en août 1941, le Parti communiste français (PCF) lance une guérilla urbaine contre l’occupant, à Paris. Mais les militants français n’ont pas la culture de la clandestinité. Le parti s’adresse alors aux militants de la Main-d’Œuvre immigrée (MOI) : le travail souterrain leur est familier et ces proscrits, très jeunes pour la plupart, n’ont rien à perdre…

 

L'affiche rouge


Organisés en triangles cloisonnés, les Francs-tireurs et partisans - Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) fabriquent des bombes, d'abord artisanales, puis de plus en plus élaborées. Leurs actions se multiplient et sont efficaces : à Paris, entre mars 1942 et novembre 1943, 92 hôtels allemands sont attaqués à la bombe ; 33 à la grenade ; 15 bureaux de recrutement sont incendiés ; 125 camions militaires, détruits ; 11 traîtres, abattus… En août 1943, les FTP-MOI organisent un attentat contre von Schaumburg, général commandant de Paris. En septembre, ils exécutent le responsable du Service du travail obligatoire (STO) en France, Julius Ritter. Mais, en octobre, un de leurs chefs est arrêté. Missak Manouchian cherche alors en vain à obtenir de la direction du mouvement l’autorisation de quitter provisoirement Paris. En novembre, la plupart des militants sont arrêtés et exécutés. Leurs visages figureront sur la célèbre “affiche rouge” placardée sur les murs de Paris…
Lors de sa première diffusion, le témoignage précieux et bouleversant de ces héros modestes que la France avait alors relégués dans l'oubli a généré un considérable retentissement, d’abord parce qu’il mettait en avant la responsabilité des instances dirigeantes des FTP et du PCF, ensuite à cause de l’extrême humanité des protagonistes, filmés en situation, sur les lieux de leurs actions, rejouées pour la caméra, ou dans les ateliers de confection où ils ont continué de travailler. Une indifférence, puis une ingratitude que veut réparer l'entrée au Panthéon des cendres de Missak Manouchian et de son épouse, Mélinée, ce 21 février 2024, quatre-vingts ans jour pour jour après l’exécution du résistant au Mont-Valérien avec vingt et un de ses compagnons – arrêtée avec eux, la Hongroise Olga Bancic, elle, fut décapitée en Allemagne.

 


 

CORÉE, une guerre sans fin

1950 - 1953

Réalisation John Maggio, Etats-Unis 2019

 

Entre 1950 et 1953, les Américains larguent plus de bombes sur la Corée que durant la Seconde Guerre mondiale. La guerre de Corée coûtera la vie à 36 000 GI et plus de 2 millions de Coréens. Ce bouleversant documentaire restitue l’absurdité d'une guerre qui a déchiré une nation en deux et qui, inachevée, continue de menacer la paix et la sécurité dans le monde.

"Ne pas laisser les États-Unis recommencer." En Corée du Nord, la méfiance anti-impérialiste contre l’Oncle Sam est toujours d’une virulente actualité, malgré les efforts apparents de Donald Trump pour rapprocher les deux pays. En novembre 2017, Kim Jong-un donnait des sueurs froides à tous les dirigeants de la planète en annonçant être capable d'envoyer une ogive nucléaire sur Washington. Cette agressivité tire ses racines de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la partition totalement arbitraire de la péninsule coréenne, effectuée sous l'égide du président Harry Truman. Le 25 juin 1950, les États-Unis interviennent directement pour contrer l’avancée du "péril rouge", les soldats de Kim II-sung, soutenus par Staline, enclenchant dès lors un terrible engrenage. En trois ans, la guerre de Corée, pendant laquelle les Américains larguent plus de bombes que durant toute la Seconde Guerre mondiale, coûte la vie à 36 000 GI et plus de 2 millions de Coréens.

Blessures vives

Considérée comme l'un des conflits les plus effroyables de la guerre froide, la guerre entre Corées du Sud et du Nord, soutenues par leurs alliés idéologiques, menace aujourd’hui encore l’ordre du monde, entre dictature communiste, provocations nucléaires et réunification chimérique. Dans ce documentaire très dense, historiens américains, journalistes coréens, chefs militaires ou anciens GI racontent les grandes dates du conflit, entre les exactions des troupes du général MacArthur et l’intervention surprise de la Chine maoïste. S’appuyant sur des documents inédits – obtenus grâce à l'ouverture récente d'archives en Russie, aux États-Unis, en Chine et en Corée du Sud –, ce film apporte un éclairage nouveau, extrêmement précis, sur ce déchirement fratricide traumatique, aux confins de l’absurde.

 

 


 

LA GUERRE DE SÉCESSION (1861-1865)

Une série documentaire américaine réalisée par Ken Burns en 1990, restaurée et digitalisée en 2015, et présentée sur ARTE en 7 épisodes de 55 minutes en 2023

 

secession 1

1861 La cause
secession 2

1862 L'impasse sanglante
secession 3

1862 Libre pour toujours
secession 4

1863 Un meurtre, tout simplement
secession 5

La renaissance de la liberté
secession 6

1864 Terre sanctifiée
secession 7

Washington, 4 mars 1865

 

« Véritable cataclysme du 19e siècle, la guerre de Sécession a jeté les bases des États-Unis d’aujourd’hui et a conduit à l’abolition de l’esclavage. Entre 1861 et 1865, le Nord, ou Union, et le Sud, onze États réunient dans la Confédéradtion des États d'Amérique, se sont faits la guerre et se sont massacrés en grand nombre. Cette série documentaire de Ken Burns dresse, en sept épisodes, une chronique très réaliste des ces années sanglantes. »

 


 

VIETNAM

La mère des guerres modernes

Une série documentaire américaine de 2017, en 9 épisodes de 55 minutes, de Ken Burns et Lynn Novick présentée sur ARTE en 2023

 

Vietnam 1

Indochine, la fin
Vietnam 2

Insurrection
Vietnam 3

Le bourbier
Vietnam 4

Le doute
Vietnam 5

Révoltes
Vietnam 6

Fantômes
Vietnam 7

Mer de feu
Vietnam 8

Guerre civile
Vietnam 9

L'effondrement

 

" Ken Burns et Lynn Novick font revivre de manière inédite la guerre du Viêtnam au plus près de ceux qui l’ont vécue, Vietnamiens et Américains, dans une fresque documentaire digne d’Apocalypse Now ou de Voyage au bout de l’enfer. En neuf épisodes, les réalisateurs retracent ces trente années de soulèvements et de destructions, qui firent plus de 3 millions de morts, à travers les récits intimes de près d’une centaine de témoins. Simple militaire ou dirigeant politique, journaliste ou activiste, déserteur, diplomate ou sœur d’un soldat défunt, tous ont fait, observé ou subi cette tragédie aux dimensions épiques, mère de toutes les guerres modernes. Au fil d’une narration où le rythme s’accélère d’épisode en épisode, une foule d’archives inédites, fruit de dix ans de recherche, associée à de célèbres photos, des films amateurs ou des enregistrements sonores dévoilant les coulisses de la Maison-Blanche, racontent l’histoire de la fin du colonialisme, de la montée en puissance de la guerre froide et de la victoire d’un peuple de paysans contre la machine de guerre la plus dévastatrice au monde. Ou l’histoire d’un conflit qui a divisé l’Amérique et l’opinion mondiale pour toujours ".

 


 

Présentés sur La Chaîne Parlementaire française

L'Archipel du Goulag, 50 ans après

 

« Au travers d'archives et de témoignages inédits, Jean Crépu revient, dans "Le courage de la vérité" sur la parution de L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljenitsyne intervenu il y a 50 ans et qui a provoqué un cataclysme mondial. 
Ce film retrace l'évolution du paysage politique d'hier et d'aujourd'hui pour nous faire comprendre à quel point ce livre a été et demeure important sur le plan de l'Histoire et sur le plan humain.
Ce documentaire aura également pour raison de nous rappeler la détermination et le courage sans faille de son auteur, mais aussi des femmes et des hommes, sans qui ce livre n'aurait jamais pu exister.

Cette aventure humaine, il la retrace dans "L'Histoire secrète". Comment ce manuscrit, écrit dans le plus grand secret à une époque où les frontières de l'URSS étaient hermétiques et le KGB tout puissant, a-t-il pu parvenir jusqu'à nous ? Dans un ultime entretien filmé fin 2007, Alexandre Soljenitsyne livre un témoignage exclusif sur l'épopée de son oeuvre. Ce film donne aussi la parole à ceux que le grand écrivain russe appelait les "invisibles" : ses plus proches amis qui, au sein d'un réseau clandestin, ont risqué leur liberté, parfois leur vie pendant des années afin que "L'Archipel du goulag" puisse un jour être publié. Le manuscrit, transporté en cachette d'une ville à l'autre, photographié, microfilmé, a fini par passer en Occident et changer le cours de l'Histoire. » 

 

 


 

Archives France 2 (2016) :

Apres Hitler

Mai 1945. Les populations fêtent la victoire. Mais la défaite de l’Allemagne n’ouvre pas sur des lendemains qui chantent. Dans l’Europe entière, un gigantesque fleuve humain se met en marche. Des millions d’hommes et de femmes déportés, internés, soumis au travail forcé, rêvent de retrouver leurs foyers. Des millions d’Allemands, chassés par les pouvoirs qui s’installent en Hongrie, en Pologne et en Tchécoslovaquie, se jettent sur les routes ou se retrouvent parqués dans des camps. Des milliers de juifs survivants refusent de retourner dans leur pays d'origine et tentent de gagner la Palestine. Des milliers d'orphelins arpentent les cités dévastées. A peine sortis du conflit, l'Europe doit faire face, dans la plus vive urgence, à l’un des plus grands mouvements de population de tous les temps.

 

 


 

sainte sophieSainte-Sophie, du grec Ἁγία Σοφία, Hagía Sophía, "Sagesse de Dieu", traduit en turc par Ayasofya, est le symbole de Constantinople, devenue Istanbul sous la République turque. Sa construction a été achevée au VIe siècle et était le premier grand édifice chrétien, avec son dôme dominant à 56 mètres. Ce dôme, le second de l'édifice (le premier s'étant effondré peu de temps après sa construction), qui a, 1000 ans plus tard, servi de modèle à toutes les mosquées ottomanes, résiste depuis 15 siècles, malgré les secousses sismiques très fréquentes dans la région. Les mystères de sa construction sont en partie dévoilés dans ce documentaire d'Olivier Julien et Gary Glassman, grâce aux travaux de l'équipe de Eser Çaktı, du département d'études sismiques de l'Université Boğaziçi (l'Université du Bosphore à Istanbul). Le film date de 2014, année de mon dernier passage à Istanbul et de mes dernières déambulations dans Sainte-Sophie. Après avoir été pendant des siècles la plus grande église de la chrétienté, avant la construction de la cathédrale de Séville, elle est devenue une mosquée immédiatement après la conquête ottomane en 1453, puis un musée voulu par Atatürk en 1934. En 2014, Sainte-Sophie était toujours un musée, mais les premières rumeurs de sa reconversion en mosquée se firent entendre. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, pour son architecture, mais aussi pour ses très nombreuses mosaïques, dont beaucoup restaient encore à redécouvrir derrière les couches d'enduit des murs, le monde entier s'est ému quand elle est effectivement redevenue une mosquée en 2020. Toutefois, la Turquie, reconnaissant la richesse historique de l'édifice n'a pas à nouveau recouvert les mosaïques, du fait que la religion musulmane ne tolére pas les représentations figuratives. Celles-ci sont voilées pendant les prières musulmanes, mais restent visibles du public visitant Sainte-Sophie aux autres moments.

 

 


 

Blum Petain duel sous lOccupation Seconde Guerre mondiale Documentaire histoire AMP

Depuis 1936, deux conceptions de la France s'opposent et 1940 est le point d'orgue d'un des plus grands duels politiques du siècle : Léon Blum, leader du Front populaire, contre Philippe Pétain, à la tête du gouvernement de Vichy. Après avoir voté contre les pleins pouvoirs au maréchal, Blum est arrêté, accusé d'être l'un des responsables de la défaite. Durant son procès, l'accusé devient pourtant l'accusateur et fait basculer l'opinion publique. Hitler ordonne la déportation de Blum à Buchenwald. Ironie de l'Histoire, à la Libération, Léon Blum, revenu de l'enfer, est témoin à charge lors du procès du maréchal pour haute trahison. Le verdict tombe : Pétain est emprisonné au fort du Portalet. Là où, jadis, il avait fait enfermer Blum...

Ne perdons pas de vue non plus le sort similaire qui fut réservé par Pétain à ses autres ennemis politiques. En tout premier lieu Paul Reynaud, dernier Président du Conseil de la IIIe République, Edouard Daladier et Georges Mandel, ministre du gouvernement Reynaud, journaliste, anti-nazi notoire et résistant, et le syndicaliste Léon Jouhaud, que Pétain considère, ou feint de considérer comme les responsables de l'affaiblissement de la France. Ils se retrouveront aussi en captivité en Allemagne puis au Tyrol, en compagnie de Blum, avec également le Général Gamelin, considéré par Pétain comme responsable de la débacle, et même avec le Général Weygand, qui fut pourtant ministre de Pétain, mais considéré finalement comme indésirable, car fervent anti-allemand, et voulant s'en tenir strictement aux termes de l'Armistice de 1940. Tous reviendrons de déportation et survivrons à la guerre. Blum, jusqu'en 1950, Reynaud, jusqu'en 1966, Daladier, jusqu'en 1970 et Jouhaux, jusqu'en 1954. Seul Mandel ne survivra pas à la guerre : bien que revenu de captivité, son statut de juif et sa proximité avec de Gaulle scellera son sort. Il sera assassiné en forêt de Fontainebleau le 7 juillet 1944. On ne saura jamais si ce fut par la milice ou sous ordre direct d'Hitler.

Vikings, Gloire et Destin est une série documentaire de la chaîne télévisée du National Geographic, parue en 2022 et réalisée par le réalisateur islando-américain Ólafur Darri Ólafsson.

Conçue en 6 épisodes, la série raconte pourquoi et comment des communautés surpeuplées des pays du nord de l'Europe ont commencé, dès le 8ème siècle, à découvrir le monde sur leurs drakars, vers l'ouest, découvrant l'Islande et le Groenland, et abordant même le nord de la côte américaine, et vers le sud, conquiérant, saccageant et pillant une Europe affaiblie, et descendant même par voie de terre et fluviale jusqu'à Bagdad. Jusqu'à s'affaiblir et se sédentariser dans certaines régions, comme la Normandie qui leur doit son nom.
Et de Normandie, un de leur plus notables faits de conquête fut l'invasion de l'Angleterre, dont la Normandie conserve toujours en souvenir à Bayeux la fameuse tapisserie relatant la bataille d'Hastings de 1066. Pendant plus de trois siècles donc, les Vikings ont pris la mer pour partir en guerre.

 

EPISODE 1 : EN ROUTE POUR LINDISFARNE
En 793, une attaque contre la petite communauté religieuse de l'île sacrée de Lindisfarne marque le début de l'ère de conquête et d'expansion des Vikings.
Ce premier épisode revient sur la genèse de ce peuple, en Scandinavie, avant cette funeste expédition.

 

EPISODE 2 : LA GRANDE ARMEE PAIENNE
Le siège d'York a commencé en 866, lorsque la Grande Armée païenne a voulu prendre possession de la capitale de la Northumbrie.Les principales batailles, les différents camps et les bastions de l'Angleterre du IXe siècle sont examinés ici.

 


EPISODE 3 : A L'EST, JUSQU'A BAGDAD
Pour la Scandinavie, la route de la soie a ouvert les portes d'un monde de commerce avec l'Orient.
Cette quête de richesses a poussé les Vikings à attaquer Constantinople en 860.
Connus à l'est sous le nom de Rus', ils ont établi au beau milieu de l'Empire byzantin une colonie prospère et redoutée

 


EPISODE 4 : LA CHUTE DES FRANCS
En 885, le siège de Paris est le point culminant des invasions vikings en France.
Cet épisode évoque ces assauts répétés sur le pays et la présence durable des Scandinaves à travers les royaumes francs et au-delà.

 

 

EPISODE 5 : CAP SUR L'OUEST
L'instabilité politique en Norvège a conduit certains Vikings à se lancer dans une exploration des territoires potentiels situés à l'ouest.
Ils ont découvert l'Islande, où ils se sont établis durablement. Une expédition depuis l'Islande leur a permis de découvrir le Groenland et les côtes de Terre-Neuve, ce qui fait d'eux les premiers Européens à avoir foulé le sol américain.

 

 

EPISODE 6 : UNE ERE NOUVELLE
Au milieu du Xe siècle, le règne d'Harald Ier, roi d'un Danemark unifié, puissant et christianisé, marque le début d'une nouvelle ère.
Mais cela ne durera pas, et les Normands finiront par remporter le royaume d'Angleterre en 1066. Découvrez ici les derniers jours de l'empire viking.